En 2012, Vincent George intégrait le noyau professionnel du FC Brussels. Promis à un bel avenir, le milieu de terrain allait voir la suite de sa carrière compromise par des blessures à répétition. Jamais épargné par la malchance, il vient de reprendre le football du côté de Kosova, après une absence de près de deux ans ! « Mon dernier match de championnat, il remontait à décembre 2017. Blessé au genou, je suis resté 20 mois sans pouvoir jouer au football », débute-t-il.
Un nouveau coup dur plus compliqué à vivre que les autres. « J’avais déjà connu pas mal de blessures par le passé mais celle-là, elle m’a vraiment fait mal. À tel point que j’ai songé à tout arrêter. C’était presque la blessure de trop. Mais j’aime trop le football et j’ai décidé de reprendre. »
Comme il l’a fait à de nombreuses reprises durant sa carrière. « Depuis que j’ai 15 ans, je vis avec ces blessures. Ça a commencé par une fracture du péroné, j’ai été opéré une première fois au genou à l’âge de 17 ans pour connaître finalement six opérations des genoux dans ma carrière. Sans oublier les autres nombreuses fractures. »
On pense notamment à celle de la cheville dont il a été victime alors qu’il était en train de faire son trou au FC Brussels, en D2. « Cette fracture de la cheville est tombée à un très mauvais moment pour moi car tout se passait très bien là-bas. Sans ces blessures, je me dis que j’aurais peut-être fait une plus belle carrière. J’ai un regret par rapport à ça même si ce n’est pas que de la malchance. J’en suis peut-être aussi responsable de par mon hygiène de vie qui n’a pas toujours été optimale. »
Aujourd’hui, Vincent George repart en D3 amateurs, décidé à reprendre du plaisir et avec l’espoir d’être enfin épargné par les blessures. « Je veux retrouver du plaisir en jouant un maximum de matchs, sans me blesser. Sur un plan collectif, j’espère aussi que tout se passera bien et que l’on parviendra à atteindre les objectifs fixés par le club. »