« Si on veut espérer quelque chose et continuer à y croire, il ne faut surtout pas perdre »
30 points pour le Kosova, 28 pour Genappe, le match opposant les 3e et 4e de la série peut resserrer le haut de classement ou creuser l’écart entre Genappe et le top 3.
Genappe souffle plutôt le froid ces dernières semaines. Les Brabançons n’ont plus gagné depuis le 16 novembre dernier. Ils sont les rois du match nul avec quatre nuls pour une défaite. Des nuls qui ne les font pas avancer au classement. Pour Donatien Boreux et ses coéquipiers, il est temps de remettre les choses dans le bon ordre. « C’est un match un peu charnière », entame le joueur. « On enchaîne les contre-performances. Mais rien n’est mal fait dans le sens où on est toujours dans le haut du classement. »
Le tendon d’Achille de Genappe, ce sont les déplacements. « Chez nous, sur un match, on est capable de rivaliser et faire de bonnes choses alors qu’en déplacement, c’est toujours un peu plus compliqué. C’est difficilement explicable. On doit revenir avec les trois points ce week-end même si cela sera compliqué contre une équipe qui tourne bien. C’est toujours chouette car il y a un engagement positif de la part des deux équipes vu que cela fait quelques années qu’on joue le haut de classement et le tour final. »
Donatien Boreux veut aller chercher un bon résultat pour attaquer ce second tour correctement. « Et remettre une bonne dynamique. Dans le jeu, il y a toujours du positif et de bonnes choses mais on n’est pas décisif. Et défensivement, c’est compliqué. On vient d’encaisser cinq buts en deux rencontres. Il faut donc resserrer la vis derrière. On est conscient de ce qui ne va pas et on travaille pour améliorer cela. »
Être plus consistant
et régulier
Le groupe a pas mal discuté également pour y remédier. Malgré un groupe qualitatif, cela ne suffit pas toujours. « Si deux ou trois joueurs sont un peu en dessous, cela se ressent tout de suite sur le collectif. On a une équipe qui a besoin d’être à 100 % pour performer. On ne peut pas se dire qu’on va se baser que sur un secteur. Dernièrement, on a eu un peu des trous et on a eu du mal à être consistant et régulier », explique Donatien.
Au vu des conditions climatiques des dernières semaines, les équipes sont sur un pied d’égalité. « On a eu deux entraînements sur quinze jours mais je pense qu’ils sont dans le même cas. On n’a pas trop eu l’occasion de travailler ce qui va moins bien. Entre la théorie et la pratique, c’est très différent et on verra sur le terrain. »
Donatien Boreux ne s’attend pas à un match comme à l’aller où les Brabançons l’avaient emporté 4-0. « Le score était forcé. On avait été super réaliste et cela nous avait bien mis tout de suite dans le match. Ce sont toujours des rencontres très intenses avec des noyaux qui se valent. C’est un peu un petit tournant car si on perd, Kosova prend 5 points d’avance et Saintes peut en prendre 10. Si on veut espérer quelque chose et continuer à y croire, il ne faut surtout pas perdre », conclut le Brabançon.
Par Coline Balteau (Sudinfo)