Kosova Schaeb  1
RU Auderghem  1

Une semaine après avoir corrigé l’équipe B de Tubize-Braine (0-5), le Kosova Schaerbeek entendait poursuivre sur sa lancée face à la RU Auderghem

CAN ALLUME KROKOS

Installé dans le milieu de terrain, Mehmet Can a été intenable. Au coeur du jeu le médian fut l’une des plaques tournantes du Kosova Schaerbeek et l’un des instigateurs de pas mal d’offensisives. Mais comme ses avants ne marquaient pas, il s’en est chargé lui mêmed’une magnifique frappe lointaine.

Entre les deux formations, le score est finalement assez logique, chacune ayant eu sa mi-temps. Car si le Kosova Schaerbeek a montré de très bonnes choses durant les quarante-cinq premières minutes, ce sont les visiteurs qui ont pris plus à leur compte le jeu après les citrons, revenant assez, logiquement au score. Le Kosova a tenté tant et plus d’aller inscrire un deuxième but mais rien n’y fit.
Pour Naceur Ouertani, c’est clair, le Kosova a perdu deux points dans la bataille. « Nous avons marqué les premiers et on a presque eu toute la première mi-temps pour nous, on aurait pu marquer l’un ou l’autre but en plus », constate le coach local, estimant que c’est le manque de jeu collectif qui a coûté cette perte de points. « On a failli par individualisme, avec des actions oü on doit tuer le match et oü on ne le fait pas… Et ce qui doit arriver est arrivé… »

SENTIMENTS MITIGES

Du côté Fabio Magnoni, les sentiments étaient mitigés avec ce point pris à Schaerbeek. « En première mi-temps, on n’était pas bien dedans en subissant trop l’agressivité positive de l’équipe adverse, en n’étant pas présent sur les seconds ballons et en étant trop lent dans les courses de transitions », grimace-t-il.
Heureusement, les corrections ont été effectuées à la pause avec un bien meilleur jeu proposé, d’oü ce goüt de trop peu. « Il y avait de la place pour venir l’emporter. C’était plus équilibré dans le jeu avec plus de moments forts et d’occasions. Mais on a manqué de justesse devant le but. »
Le jeu d’Auderghem n’a en tout cas pas convaincu Naceur Ouertani, estimant « qu’ils n’avaient rien de spécial, à part balancer des longs ballons. Ils ont de la puissance et ça fait la différence. Ce n’est pas du foot ».

Un manque de structure (peut-être) qui a aussi été la marque du Kosova en deuxième période oü les joueurs partaient un peu tous dans tous les sens. « On cherchait le danger plutôt que de calmer… », regrette Ouertani. »

SUDINFO-LA CAPITALE