le club de football de Floreffe est né en 1922 sous le nom de Union Sportive Floreffe.
En 1972, il reçoit le titre de « ROYAL » pour fêter ses 50 ans d’existence et devient la Royale Union Sportive de Floreffe. Le président de l’époque était Florent Massinon, un joueur historique du club car il faisait déja partie de l’équipe première en 1942.
Floreffe – football – 1ère provinciale – saison 1945-1946
- Alfred MATHIEU (président)
- Gustrave MEUNIER
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- Léonard RENARD
- André ROLAND
- Raymond JAUMAIN
- Paul JAUMAIN
- Albert MARCHAL (délégué)
- Florent MASSINON
- Ernest SEUMAYE
- Roger DALLE (capitaine)
- Lucien WATHELET
- Ernest DENEUMOUSTIER
Michel Barbier et l’équipe Bibliotheca Floreffia, septembre 2022.
P2 Floreffe 1947-1948
- Lucien BORBOUSE (a)
- Léon FERTIN
- (???) PIERRET
- (???) LIEGEOIS
- Florent WODON
- Claude DECHAMPS
- Edmond DECAUWERT
- Jacques DOUMONT
- Théo TUTELEERS
- Dante GUERINI
- Jules DOUMONT
- Léon PREUDHOMME
Michel Barbier et l’équipe Bibliotheca Floreffia, septembre 2022.
Floreffe – football – équipe de 2ème provinciale – mai 1960
Photo prise lors du match victorieux 4 – 2 contre Havelange permettant la montée en 1ère provinciale
Match arbitré par Monsieur André MERELLE
Un nombreux public ceinture le terrain. Un joueur floreffois est étendu au sol tandis qu’un coéquipier (René LARDINOIS) saute de joie en fixant le ballon propulsé dans le coin inférieur gauche du but, côté gare.
Photo prise à l’issue du match victorieux 4 – 2 contre Havelange permettant la montée en 1ère provinciale
Match arbitré par MERELLE André
- Henri DEREZE
- Henri CHAPELLE de Buzet
- Jean MASSON de Fosses
- Guy ROSSOMME de Moustier
- ?
- Emile LABEAU de Franière
- Joseph GLESNER
- Marcel VOUSSURE
- Dante GUERINI
- André TAZIAUX
- ?
- François LECLERCQ père d’Henri LECLERCQ
- Raymond MASSINON
- Désiré DUVAL
- Eugène HENQUINBRANT
- Claude DECHAMPS
- ?
- Maurice BEAUJEAN
- André DAUTREPPE
- Emile LEGRAND frère de Jacques. Fils d’Emile LEGRAND et Marie MASSINON surnommée Marie Coye, supporter acharnée qui « jouait du parapluie » en conflit avec les supporters, joueurs adverses et arbitres lors de rentrées aux vestiaires houleuses.
- ?
- José MICHAUX
- René LARDINOIS
- Philippe BEAUJEAN fils de Maurice
- Raymond PAIRON
Floreffe – football – équipe de 3ème provinciale – saison 1970/1971
- Jean HASTIR, marchand de fruits domicilié au Coriat, délégué de l’équipe première, offrait à l’équipe des oranges. Contre Emines le fils Célestin fut blessé par le joueur « Merveille » d’Emines, son condisciple au Séminaire. Ceux-ci s’étaient « taquinés » la semaine précédant le match … ce qui engendra la fureur du père Jean, persuadé d’avoir assisté à un règlement de comptes
- Marc DUBOIS, il habitait à Flawinne la maison isolée que l’on aperçoit de l’autre côté de la Sambre devant l’ancien stand de tir
- Daniel LEFEBVRE, époux de Nadine MASSINON, fille de Florent et de Lucienne DUVAL
- Claude MICHOT, habitait Buzet ou Sovimont
- Gérard BOLAIN
- Michel PLASMAN, frère de Didier
- Célestin HASTIR, fils de Jean Hastir
- Maurice BEAUJEAN, entraineur, ancien joueur d’Andenne militaire de carrière à la caserne du Génie à Jambes
- Florent MASSINON, cheville ouvrière du club beau-fils de Désiré Duval
- Léon CARPENTIER, fils de Léon CARPENTIER et Yvette POLET, après avoir joué à Floreffe il devient arbitre
- Pascal DUBOIS, fils de Marc, après avoir joué à Floreffe, Wartet, Flawinne … il se tourne également vers l’arbitrage
- Michel BARBIER, s’affilie à 16 ans à Floreffe, à 27 ans il se tourne également vers l’arbitrage, devient formateur en 2003 et termine en 2014 président de la CPA, commission provinciale des arbitres
- Franz CHAPELLE, lors d’une rencontre en milieu de championnat à Floreffe, l’équipe ne peut aligner que 10 joueurs. Florent Massinon repère, sur le trottoir, un spectateur ayant évolué au club quelques années auparavant et lui demande de dépanner l’équipe. Il accepte et reçoit aussi vite un maillot quelque peu différent et une paire de souliers récupérés en urgence….. durcis par le temps, qui lui meurtrissent les pieds. Le match est gagné 2-0 contre Jemeppe et François, dit Franz, termine le championnat avec l’équipe.
- Philippe LAMBRECHTS, fils de Julien Lambrechts et Mimie PREAT
- Marc BARREAU, fils de Robert Barreau et Andrée LAMBRECHTS, cousin de Philippe Lambrechts
- Christian PIERSOTTE, ancien joueur de Wallonia, travaillait à Solvay avec André Dautreppe
- André DAUTREPPE, en 1960 à 20 ans, il joue dans l’équipe championne accédant ainsi à la 1ère division provinciale, il entraine l’équipe féminine pendant 3 ans
Au terme d’une fin de championnat époustouflante, cette équipe termine 2ème du championnat
Floreffe – Football – Equipe féminine – saison 1971/1972
L’équipe féminine de football de Floreffe est formée au début du championnat 1971-1972.
Epouse de Joseph Renier, Angèle Dor, dont la famille provient de Mauditienne , travaille dans les cuisines de l’institut Saint-Berthuin à Malonne.
Elle y croise régulièrement Florent Massinon, menuisier du pensionnat et secrétaire du club de la Royale Union Sportive Floreffe (R.U.S.)
Suite à l’une de leurs conversations où ils évoquent le football floreffois, il est décidé de proposer au comité responsable d’inscrire une équipe féminine.
La demande est acceptée et notre duo, épaulé par Jean Hastir, grâce au bouche à oreille, une vingtaine de jeunes filles plus ou moins motivées participent aux premiers entraînements dispensés par André Dautreppe, un clubman floreffois trentenaire, joueur de l’équipe première.
Parmi celles-ci, Bernadette Smal qui malheureusement décèdera quelques années plus tard dans un accident de voiture.
Avec son accord, Angèle Dor endosse avec bienveillance le rôle de marraine de l’équipe.
Les joueuses se familiarisent et s’adaptent tant bien que mal au terrain gras, voire boueux qui bien souvent pousse les filles à s’agglutiner là où le ballon est englué. Après avoir disputé des rencontres amicales, l’équipe sera intégrée dans le championnat provincial 1972-1973.
Geneviève Renier se souvient: “Je peux affirmer que l’ambiance fut toujours très agréable entre nous, les filles étaient très solidaires dans l’apprentissage d’un sport qui attirait alors plus par la curiosité que par le “beau jeu”. Je jouais à droite ou dans le milieu. Un samedi, il m’arriva de marquer un but pour lequel je fus félicitée et reçus des congratulations des plus enthousiastes. J’avais démarré balle au pied de l’extrémité du rond central et arrivée aux abords du grand rectangle, j’ai décoché un tir imparable. Je ne sais plus comment j’ai marqué ce but, c’est un bon souvenir. J’ai joué pendant deux saisons, mais je ne connais pas la raison de la dissolution de l’équipe.“
Monique Chabot m’explique: “Au départ, le groupe est composé de joueuses de profils divers. Certaines filles sont plus hardies et déjà habituées à taper sur un ballon avec les garçons de leur quartier. J’en faisais partie; de plus, l’eau et la boue ne me dérangeaient pas, tout comme notre gardienne Bernardine qui n’hésitait pas à plonger pour défendre ses filets. Les entraînements étaient assez légers, Monsieur Dautreppe tentait de nous inculquer le règlement et le placement sur le terrain car nous n’avions guère de notions. Il nous faisait courir, caler une balle, effectuer une rentrée et aussi tenter de prendre le ballon de la tête, le tout dans la bonne humeur. Au début de notre apprentissage, le coach qui avait remarqué que je courais facilement, me dit: “Toi, tu joueras à l’avant”.
Après avoir joué plusieurs matchs amicaux, nous avons participé au championnat 1972-1973.
Nous n’avons pas figuré dans la tête du classement, mais je me souviens que nous avions marqué des buts et réalisé de bonnes prestations, grâce aussi à Bernardine qui nous a évité des défaites cuisantes. Nous avons rencontré des équipes telles que Namêche (équipe-phare de l’époque en province de Namur), Auvelais, Gosselies, Wallonia…
Gagné ou perdu, il a toujours régné une excellente ambiance, de la bonne humeur.
Quand notre capitaine Irma Vandevorst s’est mariée, nous avons toutes été invitées à la réception.
Nous avions notre petit groupe de supporters dont, bien sûr, mon papa Albert qui ne manquait pas un match. Il avait lui-même joué à Bambois et en fin de carrière, quelques matchs avec l’équipe des vétérans de Floreffe.”
Monique me signale qu’il arrivait que des supporters adverses leur crient d’aller faire leur vaisselle ou leur soupe. Mais cela ne les affectait guère et elles le prenaient avec le sourire, se rendant compte que cela relevait plus de la taquinerie.
Oserait-on encore crier de la sorte sans risquer un éventuel dépôt de plainte?
Personnellement, je me pose la question.
En 1973, après deux saisons, surprise pour les filles: l’aventure s’arrête. Le club dispose d’un seul terrain foulé par les équipes première, réserve, vétéran. L’avènement d’équipes de jeunes et peut-être le manque de rentabilité de l’équipe féminine scellent le sort de ces courageuses jeunes femmes qui ont gardé un excellent souvenir de cette petite tranche de vie.
Une page se tournait.
Je me souviens que ce fut un évènement dans le village, surtout lors de l’annonce de la création de cette équipe féminine dont plusieurs Floreffoises et Floreffois se souviennent encore.
Des remerciements sont adressés aux dames qui ont livré leurs témoignages et prêté leurs photos. D’autres témoignages ou souvenirs sont les bienvenus.
1. ?
2. ?
3. Françoise HASTIR
4. Rose-Marie DHAYER
5. Chantal DHAYER
6. Evelyne ANDRIES
7. Monique CHABOT
8. Louise-Marie RENIER
9. Bernadette HASTIR
10. ?
11. André DAUTREPPE
12. Bernardine GUISSET, gardienne de but
13. Marie-Paule LEONARD
14. Rose-Marie HASTIR, “goléador” de l’équipe
15. Anita CREVIN
16. Irma VANDEVORST, capitaine de l’équipe
17. Geneviève RENIER
18. Béatrice VANDEVORST
1. Anita CREVIN
2. Chantal DHAYER
3. Rose-Marie DHAYER
4. Angèle DOR
5. Bernadette HASTIR
6. Françoise HASTIR
7. Bernardine GUISSET
8. André DAUTREPPE
9. Evelyne ANDRIES
10. Marie-Paule LEONARD
11. Monique CHABOT
12. Geneviève RENIER
13. Patricia MACAUX
14. Rose-Marie HASTIR
Document extrait du journal Vers l’Avenir daté de 1971-1972
Michel Barbier et l’équipe Bibliotheca Floreffia, septembre 2022.
Floreffe – football – équipe de 3ème provinciale – saison 1971/1972
Floreffe – football – équipe des minimes – septembre 1971
Floreffe – rue Marlaires – terrain de football – photo aérienne
Photos aériennes prises en 1983/1984 par Monsieur Gérard BOUFFIOUX, pilote de chasse affecté à la base militaire de Florennes.
Photo 1 :
1. Le cimetière des Marlaires
2. Le terrain de football et la buvette en construction
Photo 2 : la buvette en construction
Renouveau et désappointement.
La recherche d’un nouveau Président étant restée infructueuse et suite à l’entretien avec Guy Noël, échevin des travaux de Floreffe, notre collaborateur Léon Fauche pris contact avec Jacques Deminne, Président de l’autre club de l’entité: le CS Soye. Ainsi, après plusieurs réunions de concertation avec également le collège communal et un avocat, Maître Gaspar Navez, auquel nous avions transmis notre patrimoine, notre situation financière bénéficiaire (+22.000 FB = 545 €) et nos desideratas. La fusion fut actée le 1er juillet 2001 sous le nom de: Royal Sporting Club Soye-Floreffe avec Jacques Deminne comme Président, Jacqueline Englebert comme Secrétaire et Marcel Rappe comme entraîneur de l’équipe première. Nous disposions maintenant de 7 équipes dont 5 de jeunes et le 6 octobre nous mettions en place une Commission des jeunes avec Etienne Kaisen comme Président. D’autre part, ayant fait confiance à l’avocat qui s’était occuper de la mise en place légale de la fusion, nous furent surpris d’apprendre, lors de la clôture des comptes, que le club de Soye avait un passif de 42.800 FB (1.060 €) avec 69.873 FB de factures impayées, ce qui mis à mal notre trésorerie. Aussitôt, nous réitérons nos demandes d’aide à l’Administration communale pour la remise en état de nos infrastructures, d’autant plus que les installations aux Marlaires avaient étés saccagés. La SWDE avait remplacé une conduite d’eau à travers notre parking et y laissé un immense tas de déchets de roches avec l’autorisation de la commune et à notre insu. Des vandales se sont donnés à cœur joie en brisant toutes les vitres à l’aide de ces gros cailloux, arrachant même les grillages et les portes métalliques, détruisant verres, tasses, coupes, tables, chaises et les frigos avaient disparus. Vu l’ampleur des dégâts, il n’était pas possible à notre club de financer sa remise en état. Bien entendu, les promesses de nos élus politiques étaient un peu de la poudre aux yeux. Sur la trentaine de courrier que j’avais adressé au Collège des Bourgmestre et Echevins, je n’eu que trois réponses écrites dont une pour le prise en charge par les services communaux de la tonte également du terrain de Soye. Multipliant les réunions, la commune soumise en sa séance du Conseil Communal du 17 décembre l’octroi d’un subside extraordinaire de 500.000 francs (12.395 €) pour la sécurisation et la salubrité des vestiaires-douches de Floreffe centre. En fait, cette somme correspond aux subsides que nous n’avons pas perçus lorsqu’il était question d’acquérir le terrain situé aux Marlaires mais donc nous nous sommes désistés, afin que ce terrain reste communal. Les nouveaux sacrifices budgétaires firent que nous sommes redescendus en 4e division. En compensation, nous pouvions organiser un concours de tir aux claies à Soye les 28 et 29 juillet et mettre le terrain de Floreffe en location pour 20.000 FB aux organisateurs du Méga-Défi (jeux inter-villages) du 10 au 12 août.
Au 1er janvier 2002, douze pays d’Europe dont la Belgique passe à la nouvelle monnaie, l’Euro (€). Je fus également admis comme membre effectif au Conseil Consultatif des Sports institué par l’Administration Communale dont le Président est Jean-Marie Pector, échevin des sports de Floreffe. Ce conseil à pour but d’étudier toutes les questions liées à la pratique du sport pour aboutir à une politique cohérente, dynamique et fera des propositions au Collège échevinal ou au Conseil Communal, mais qui cessa fin 2005. Le 13 mai, j’assistais comme témoin avec Jacqueline Englebert au mariage de Moïse Attaba (Sénégalais) et une aveugle de Franière afin d’être régularisé et de pouvoir évolué chez nous la saison prochaine, dont le nouvel entraîneur sera Freddy Debaty. Durant le mois de juin se déroulèrent les travaux de remplacement des installations des douches et de chauffage par l’entreprise Guy Deminne. En juillet, avec quatre à cinq bénévoles, fut entreprise la pose de carrelage dans les vestiaires-douches, le remplacement du plafond et la pose de peinture. Un club d’éducation canine loua nos installations de Soye pour une douzaine de week-end, de même un club de chasseur pendant la période hivernale. Du 2 au 4 août eut lieu le 1er festival de musique du monde « Espéranzah » dans l’enceinte de l’abbaye de Floreffe. Notre club fut approché pour qu’il fournisse le personnel nécessaire à la mise en place des voitures en épis sur la RN90, aux barrières filtrantes du site et au parking VIP du séminaire. Pour cette prestation d’une trentaine de personnes, le club recevait la somme forfaitaire de 2.000 €. Du 31 octobre au 3 novembre eut lieu le 5e Salon du Vin et Fromage pour la 1ère fois sur notre terrain de foot de Floreffe centre que les organisateurs (dont Xavier Walraedt) nous ont loué pour 2.250 €. Ces nouvelles rentrées permirent de rétablir l’équilibre financier.
Des dissensions et même des bagarres entre les différents groupes de forains les ont contraints à abandonner leur compétition en nous laissant quatre tables de tennis et un jeu de fléchettes électrique en guise de dédommagement. Pour le 2e festival Espéranzah nous ne recevions plus que 1.500 € pour les mêmes prestations, ce qui nous laissait perplexe. Du 6 au 8 août 2003 se déroula à nouveau le Méga-Défi à Floreffe sur notre terrain. Notre participation était aussi active puisque cette fois nous vendions principalement des bières de Floreffe sous un chapiteau planté devant notre buvette. Nous y avons vendu 755 bières de Floreffe à 1,5 € (soit 7 fûts de 30 litres), 8.250 bières Jupiler à 1,3 € (soit 43 fûts de 50 l.) et 4.490 limonades à 1 €. Avec 20 % de cette recette notre bénéfice s’élevait à 3.070 €. Il y avait un semi remorque de la brasserie Interbrew dans lequel j’allais chercher les fûts et les bonbonnes de CO² à l’aide de notre brouette. Je n’avais jamais vu un tel débit ! Et comme il faisait très chaud, nous devions congeler des bouteilles d’eau en Pet et les déposer dans l’eau de refroidissement des pompes à bières. Le mercredi 13 août, lors de la reprise des entraînements des jeunes, il n’y avait aucuns entraîneurs, ni délégués présents et peu d’enfants. Quelques parents ont, sur le champ, transférés leurs enfants à Flawinne. Je contactais le Président qui me répondait n’accorder peu d’importance et qu’à Soye, il faisait bien sans les jeunes. Alors dans ces conditions, si c’est pour revenir en arrière, je démissionnais et déposais tous les documents et les fonds de caisses en ma possession à la buvette. C’est seulement à partir du 28 septembre qu’il y eut une équipe de diablotins et une de préminimes. Quant au secrétariat, il fut assuré par l’engagement de Georges Duquet en remplacement de Jacqueline. C’est avec l’insistance de Jacques Deminne, et ayant remplis certaines conditions que je lui avais soumises, que je réintégrais le club le 17 octobre. Du 31 octobre au 3 novembre eut lieu le 6e salon du vin et du fromage, reconduit d’année en année.
En 2004, je fus également admis au sein de l’ASBL Centre Sportif Communal en tant que Trésorier et dont la Présidence est assumée par Jean-Marie Pector, l’échevin des sports. Il s’agissait principalement de mettre en place les nouvelles structures de la société, conventions, Règlement d’Ordre Intérieur, ouverture de comptes, tarifs des locations, organisation, petits aménagements intérieurs, recherche de subsidiassions, recherche de gestionnaire pour la planification des activités sportives et d’un pour la cafétéria, etc. C’est qui est un nouveau challenge d’autan plus que le hall omnisports ne peut pas être opérationnel vu qu’il y pleut et que le chauffage ne fonctionne pas correctement, alors qu’il est terminé depuis avril 2001 et qu’une procédure en justice est ouverte. Finalement, les architectes furent condamnés, un nouveau toit a été posé au dessus du toit litigieux et l’ouverture officielle fut fixée au 29 septembre 2006. Etant liée aux élections communales vu que les ¾ des membres sont désignés par les élus sortant des urnes, les autres membres externes doivent réintroduire leur candidature. Ce que je ne fis pas, jugeant avoir pleinement remplis mon rôle dans le défi de lancer la machine. Je fus relevé de mes fonctions le 18 janvier 2007, mais entièrement satisfait du travail que j’y ai accompli et d’avoir participé à cette belle aventure. Revenant au club de foot, dans la convention de l’entraîneur de première, il est stipulé que l’équipe doit avoir au moins 30 points à mi-championnat, ce qui ne fut pas le cas, malgré son bon début. Aussi, la saison terminée, il fut remplacé par Francis Thoron. Quant au 3e festival d’Espéranzah, nous n’y participions plus vu que le montant est passé à 1.000 €.
Nous dûmes malheureusement déplorer le décès d’un de nos joueurs, Ludovic Van Cauwenberg qui, par suite de différent familiaux, s’était donné la mort. Tout le comité et de nombreux joueurs assistèrent à ses funérailles le 26 mai 2005. Ce jour-là eut lieu, à 19 heures sur notre terrain, le match du tour final que nous avons remporté et qui nous permis la montée en 3e division. Pour ce match, nous avons enregistré 233 entrées, ce qui est tout à fait exceptionnel. Le 28 mai se déroula un barbecue avec les jeunes et leurs parents sous tonnelle, vu le très beau temps, suivi d’un Bingo. Durant les mois de juin et juillet, avec quelques fois l’aide de deux collaborateurs, j’effectuais quelques travaux dans la buvette et notamment l’aménagement de la cuisine avec le remplacement du plafond, le placement d’une table de travail avec un double bac évier, des prises de courant supplémentaires, deux hottes au dessus des deux cuisinières, des carrelages au mur, un radiateur au gaz, pose d’étagères et de peinture, etc. Le samedi 20 août, notre club fut invité par le VVE Bruges qui évolue en 3e provinciale. Le comité, notre équipe fanion, et quelques conjoins s’y sont rendus avec un car de « Voyage Tours » conduit par Yvan Preudhomme. Après la réception et l’échange de cadeaux, les joueurs de deux équipes se sont entraînés et nous avons visité le Stade du FC Bruges (1ère division nationale) situé à proximité. À 12 h 30, dîner à la cantine, spaghettis ou buffet froid. L’après-midi fut libre pour nous permettre la visite de la ville, notamment les dentelles et les canaux. Le temps étant désastreux où la pluie n’a pas cessé de tomber à verse. Notre premier achat fut un imperméable en plastique transparent. J’ai profité de ce déplacement pour rendre visite avec mon épouse à un homonyme, Fiems Noël, qui habite à environ deux kilomètres du terrain de foot et nous sommes rentrés à la fin du match qui débutait à 16 heures. Un autre décès survenu le 4 décembre vint endeuiller le club, celui de Léon Carpentier fils, membre du comité et ancien arbitre, dont son père fut membre puis trésorier pendant 22 ans. Ses obsèques auxquels nous avons participé furent célébrées à Malonne le 9 décembre, suivie de la réception dans notre buvette.
À mon grand étonnement, j’ai reçu une demande de participation à un match en France au club de foot, l’Avenir Semoy FC évoluant à « Les Hautes Rivières« , pour le 22 avril 2006, ainsi qu’avec le club belge de Bohan. Après avoir transmis la demande à notre Conseil d’Administration, celle-ci fut acceptée à l’unanimité évidemment. C’est à l’initiative du secrétaire de ce club français, Alain Bertout, qui désirait reprendre les contacts établit en 1967 avec notre échevin Jean Massart. Nous fîmes alors le voyage en car et nous étions accompagnés du Bourgmestre André Bodson, du Président du CPAS Pierre Monnoyer et d’une représentante de l’office du tourisme de Floreffe Monique Dobrange. Nous y avons été reçus comme des Rois par notamment le Maire de la localité et après l’échange de cadeaux et le verre de l’amitié, nous avons entamé la compétition à 17 h dans de magnifiques installations. Un très bon buffet froid nous attendait dans une vaste salle de fêtes avec quelques centaines de convives et suivi par une soirée dansante très animée. Nous avons quitté nos amis français peu après minuit et en espérant les revoir à Floreffe prochainement. Une autre surprise nous attendait en la réception d’une signification-commandement présentée par l’huissier de justice, Guy More, au domicile de l’ancienne secrétaire du club, Jacqueline Englebert. En fait cette contrainte remonte au 11 mars 1996 où le club du CS Soye était redevable d’une somme de 45.600 FB soit 1.130 € augmentée des intérêts légaux, pour non restitution de matériel prêté au centre de prêt de la Communauté Française de Naninne. Etant maintenant fusionné, cette dette s’ajoutait aux précédentes non déclarée. C’en était trop, aussi une Assemblée Générale fut programmée le 1er mai pour en débattre et au cours de laquelle fut proposé de retiré le mot « Soye » de notre nom de club et de le changer en Association Royale Sportive de l’Entité de Floreffe, ce qui fut accepté parmi les administrateurs présents par 5 voix contre une, celle de Jacques Deminne, venant du club de Soye. Ce dernier quitta la séance en remettant publiquement, avec les clefs du club en sa possession, sa démission qui fut acceptée à l’unanimité. Cependant nous gardions notre matricule 298.
En séance du Conseil Communal du 8 mai 2006, nous apprenions que la commune va prendre en charge la réhabilitation des installations du site des Marlaires en débloquant un budget de 175.000 € et de 12.000 € pour le site de la rue Romedenne. En fait les élections communales toutes proches y sont certainement aussi pour quelque chose, ainsi que nos multiples insistances lors des nombreuses réunions avec le collège communal. Après de nombreuses tractations et avec le soutien du Bourgmestre, les dirigeants du club de football Floreffois ont convaincu Michel Alexandre, gérant du Moulin-Brasserie de l’abbaye, de prendre la présidence. Il nous paraissait la personne la plus qualifiée pour cette fonction, pour relancer notre club et lui permettre de retrouver les lustres d’antan, dont la P1. D’après Michel Alexandre: « pour reprendre les rennes du club de football, les motivations ont étés tout d’abord qu’il a rencontré un comité compétent pour le gérer parfaitement et qui se dévoue beaucoup pour le bien-être des joueurs. Ensuite, les différents responsables politiques m’ont promis de faire du sport au sein de l’entité, une priorité. Je veux aider ce club à redorer leur blason, car Floreffe mérite certainement une équipe aux premières loges. Malgré mes nombreuses activités, je ferais un maximum pour être à l’écoute et également épauler les comitards dans leur gestion rigoureuse. Les jeunes évolueront bientôt sur le second site dès la fin des travaux aux Marlaires, effectués par le service des travaux de la commune, qui commencèrent en juin pour se terminer en décembre ». L’inauguration officielle eut lieu le 14 janvier 2007 en présence des autorités communales, des membres du Comité Provincial de football, des membres de l’ARSE Floreffe, du personnel communal et de la presse.
À partir de 2007, les soupers se déroulèrent désormais dans les lieux bien plus confortable du Moulin-Brasserie sans l’embarra des cuissons, préparations, servir, vaisselles, nettoyage, etc. Avec la récupération du site des Marlaires, le site de Soye très mal équipé, quelques fois inondé et vandalisé, ne sera plus utilisé par aucune de nos équipes. Nous avions également abandonné l’organisation du tir aux claies vu les exigences de la Région Wallonne et les frais supplémentaires exigés qui ne nous permet plus d’en tiré un bénéfice honorable. La buvette et le terrain sont déjà de plus en plus occupés par la société d’éducation canine et par un groupe de chasseur qui continue la location. Quant aux vestiaires-douches, ils furent loués à une société de motard « Cobra Riders » qui a pris en charge la transformation du local. Cependant après plusieurs entrevues avec la propriétaire du site de Soye, Madame Ramlot, nous nous en sommes désengagés à l’amiable. Pour le 6e festival Espéranzah, du 3 au 7 août, ayant récupéré le terrain des Marlaires qui accueille les 638 campeurs venus en famille, nous le mettions en location ainsi qu’un return de 1€75 par campeur. Nous profitions pleinement de cette opportunité avec l’ouverture de la buvette, en vendant quelques 385 hamburgers, 290 rations de frites et 555 litres de bière, ce qui nous permit un bénéfice de 3.500 € pour cette première prestation de ce type. Vu le succès de cette manifestation, les années suivantes furent de plus en plus intéressantes pour nous. De telle sorte qu’en 2009, notre bénéfice était passé à 6.040 €. Cela exigeait la participation de 21 personnes du club qui se répartir les 585 heures prestées avec au minimum 9 heures pour certaines d’entre elles et au plus 54 h par le secrétaire Georges Duquet qui s’en occupa principalement en soirée ainsi qu’en début de nuit. Quant à moi, j’y ai passé surtout de 9 à 19 h soit quelques 46 heures et tous le firent bénévolement. Le 10 novembre, au cours d’un match sur le terrain des Marlaires, nous furent fortement surpris de voir s’effondrer parmi les spectateurs notre collègue du comité, André Laurent, terrassé par un infarctus foudroyant. Le service religieux fut célébré à Saint-Servais le 13 novembre, le comité et quelques joueurs étaient invités à la réception.
La saison 2007-2008 de l’équipe fanion fut très contrastée. D’une part, il avait remportés tous les matchs de la coupe de la province jusqu’en quart de finale où nous dûment nous incliner et pour cause, nous affrontions le club leader de la P1, celui de Bioul où le fils de notre Président évoluait. Avec cet invité prestigieux, ce match eut lieu chez nous, le 23 mars 2008, en grande pompe avec chapiteaux et une grande foule de spectateurs avec 98 entrées enregistrées. Il se déroula en plein dans notre tournoi annuel des jeunes de Pâques dont nous avions dû faire une parenthèse. C’est ainsi que nous étions le club à avoir été le plus loin de notre 3e division (P3). Aussi, nous fûmes reçus le 29 mai au Palais Provincial pour y recevoir, des mains du gouverneur Denis Mathen, la coupe offerte par la province de Namur. Cependant, d’autre part, notre équipe fanion peinait lamentablement dans les dernières places de notre série et ne pus se sauver au tour final, ce qui nous fit redescendre en P4 et tous ses joueurs, sans complexe, se sont exilés vers d’autres clubs. Il va de soi que nous changions d’entraîneur par Ludovic Fagot. Par contre l’équipe B qui évolue en P4 était sortie victorieuse de sa série, tout cela suite aux dissensions entre les deux entraîneurs. Le 19 mai survint le décès de Paul Gilson à l’âge de 79 ans qui fut Trésorier du club de 1973 à 1977. Durant les mois de juin et juillet, le terrain principal fut remis en état par la société Green Design avec l’épandage de 300 kg d’engrais, la mise en place de 60 tonnes de sable du Rhin, le vertidrainage et décompactage du sol et le semis de 300 kg de semences de régénération dont la moitié du coût fut supporté par le club, soit 2.630 €. L’autre moitié étant prise en charge par la commune. Etant parmi les finalistes de la coupe de la province, alors le 27 juillet nous disputions un match de coupe de Belgique à Momignies pour lequel nous avions loué un bus des TEC (transport en commun). Le 1er juillet survint le décès de Léonce Renier (77 ans), ancien membre venant du club de Soye, suivi le 4 septembre par celui de Léon Fauche de Sovimont à l’âge de 52 ans, ancien membre de Floreffe, dont j’assistais aux deux célébrations. Lors du conseil communal du 17 décembre fut enfin voté dans le budget, le montant de 510.000 € pour la construction d’une nouvelle buvette à la rue Romedenne, avec quatre vestiaires-douches pour les joueurs et deux autres pour les arbitres car le club possède maintenant 9 équipes dont 7 de jeunes. Le projet de rénovation s’avérant quasi aussi coûteux, de moindre qualité et confort.
Une altercation verbale émana lors de la réunion du comité du 6 mai entre le secrétaire et le coordinateur des jeunes. Il s’en suivi toute une série de réunion secrète au Moulin-Brasserie avec le Président pour constituer en quelques sortes un groupe dissident. Le 10 mai 2009, nous dûmes déplorer le décès de Jacqueline Englebert à 76 ans, veuve de Léonce Renier, ancienne secrétaire de Soye et ensuite de Floreffe. Un dernier hommage lui fut consacré le 15 mai à l’église de Franière, suivi de la réception à la salle des funérailles Michaux de Moustier. Avec l’équipe première reconstruite autour des quatre rescapés de la saison passée et avec le fameux noyau de l’ancienne P4, les voici deuxième en fin de championnat qui permet de monter directement en P3. Du 1er au 5 juillet fut organisé le premier stage d’été par le groupe dissident du comité et dont par la suite une partie démissionna le 3 septembre dont le Président et le coordinateur des jeunes. Durant le mois d’août, aidé par Michel Lemaire, j’ai repeint en blanc les piquets de la zone neutre, et en bleu les barres métalliques ainsi qu’une numérotation afin qu’après le salon du vin l’on puisse repositionner correctement ces barres. Face au coup de force, une Assemblée Générale fut convoquée d’urgence en présence de l’avocat Pierre Haubursin et les nombreuses interventions de l’échevin des sports et également administrateur. Malgré une séance houleuse, les esprits semblaient s’apaiser avec la nomination de quatre nouveaux administrateurs et de douze membres associés. Cependant, une lettre signée par les joueurs de l’équipe fanion menée par Jean-Marc Lombet, administrateur, qui menace de faire grève. C’est du jamais vu, ils ne jouèrent alors pas le 4 octobre.
Ils exigèrent ma démission, ainsi que celle du secrétaire Georges Duquet en prétextant qu’ils en ont assez de notre dictature et nous accuse d’avoir poussé le groupe dissident vers la porte de sortie, ce qui est totalement faux. En fait, en tant que Trésorier, j’ai toujours voulu être respectueux des lois et je n’admettais pas certaines magouilles ni de faire toute la comptabilité en noir, où l’on ne peut plus rien justifier et disséminer les comptes tels qu’ils étaient il y a 14 ans. Dans la presse, on pouvait y lire toute une série de calomnies. Cela fut signifié par Pierre Monnoyer via l’avocat, confirmé à la réunion du 5 octobre et, de plus, sans respecter les procédures légales. Le vice-président et mon épouse démissionnèrent alors également. Ce qui est le plus regrettable, c’est le dénigrement, c’est toute la reconnaissance qui nous fut consentie en guise de remerciement. Dans l’émission de Canal C du 18 octobre, j’entendis Michel Alexandre qui se demandait où va l’argent, alors qu’il a reçu le bilan complet avec le détail de toutes les imputations. Il devrait plutôt s’étonner du montant des frais de déplacement des entraîneurs, des primes aux joueurs, des frais de réception et boissons offertes aux joueurs, du coût des fournitures (eau, gaz, électricité, téléphone), du coût du matériel sportif (notamment par manque de soin), des assurances, des frais d’entretien et de fonctionnement, etc. Malgré les recettes exceptionnelles comme Espéranzah et la brocante que d’autres clubs n’ont pas, on finit par faire « bouf » en fin d’exercice au 30 juin. Comment peut-on, d’un revers de la main, rejeter tant de travail à titre gratuit, de peines, de basses besognes, pour réduire les coûts et chercher à augmenter les recettes qui font qu’au 6 octobre, le club dispose de près de 7.000 € de disponible avec toutes les factures honorées. De toute ma carrière, je n’ai jamais vécu un tel rejet, bien au contraire, on m’a toujours respecté et fortement apprécié mon travail, que ce soit par les collègues que par la direction (9 ans à l’armée, 5 ans chez Téléfunken, 24 ans chez Coditel). Ici à Floreffe, je me suis esquinté pour aider au mieux une association et je suis interloqué du mépris à tout niveau. Pour ma part, je n’ai jamais dénigré personne et j’ai toujours respecté tout le monde. Cependant, je ne regrette en rien le travail que j’ai accompli car, en moi-même, j’en suis quand même fier d’avoir pu relever ce défi que nul ne voulait en 1995. L’avenir nous dira si cet aventurisme n’aura pas nuit plus au club que de le ressourcer. Notre ancien président, Jacques Deminne, décéda le 13 septembre 2012.
Floreffe – 2022 le centenaire du football
C’est en 1915 qu’à l’occasion d’un tournoi de football organisé par la Ville de Namur, le quotidien “L’Ami de l’Ordre” évoque à deux reprises le club de football de Floreffe. Les bénéfices dégagés par ce tournoi de charité qui se déroule durant cinq dimanches consécutifs seront destinés aux invalides de guerre.
Dans ces articles, on relève la participation d’équipes de football des villages avoisinants. Donc, dès cette époque, il existait à Floreffe des fervents du ballon rond au caractère bien trempé si l’on s’en réfère à l’arrêt d’un match à la 20ème minute contre F.C. Namur le 31 octobre. Un score de forfait sera d’ailleurs infligé aux bouillants Floreffois.
Il est donc vraisemblable que ces jeunes et d’autres amateurs ont continué à se mesurer aux équipes des villages voisins. Cela se précise d’autant plus dès l’été 1922 au cours duquel des rencontres amicales donnent lieu à des comptes rendus de « Vers l’Avenir ».
Ainsi, le 22 juillet 1922, quelques lignes sont consacrées à un match livré le seize par les « Intrépides » floreffois remporté 5-2 contre Ville-en-Warêt, un hameau de Vezin. A cette occasion, la prestation d’un back nommé Philippot est mise en exergue.
Le 23 juillet, après une cérémonie officielle de remise de médailles honorifiques aux membres de la famille Michel pour services rendus à la patrie, les Floreffois affrontent les vétérans de Namêche: score final 2-2. Nous lisons dans l’article du 26 juillet que nos représentants jouent en rouge et blanc sur le terrain d’Hamptia, situé en bord de Sambre, au pied de Mauditienne.
La prestation de l’arbitre Oger qui, sans raison apparente, prolonge le match de huit minutes et permet ainsi aux Namêchois d’égaliser est soulignée. Le journaliste signale la montée en puissance des jeunes Floreffois.
Le 20 août, l’Union Sportive se déplace chez les voisins de Ham Football Club (fondé en 1918) à l’occasion d’un tournoi au cours duquel ils sont défaits 4-2 par le club local, malgré une vaillante résistance. Mais de nouveau, la direction du jeu laisse à désirer et l’arbitrage est mis à nouveau en cause avec un humour acidulé.
Le compte rendu du 28 septembre décrit la victoire de Fosses par 3-0 et insiste sur la toute bonne prestation de Philippot et Wilmot.
On annonce qu’à l’occasion de la kermesse du 1er octobre, une rencontre est programmée contre Wallonia A pensionnaire de division II. On lit également que vu les effectifs recrutés dans le village, le club alignera aussi une équipe B.
Le jour des festivités, Wallonia signe un 6-0 et reçoit des médailles et une gerbe de fleurs des mains du bourgmestre Louis Remy. Si cette fois l’arbitrage est à la hauteur, l’équipe visitée est passée à côté du sujet. Les backs Philippot et Wilmots ainsi que le gardien Cyrille Christiane tirent leur épingle du jeu.
C’est en effet en 1922, que l’Union Sportive Floreffe devient officiellement membre de l’Union Royale Belge des Sociétés de Football Associations (URBSFA) sous le matricule 298.
Le début du championnat est fixé au 15 octobre. A 14h30, Floreffe foulera le terrain de Tamines pour le tout premier match officiel de son histoire.
Michel Barbier et l’équipe Bibliotheca Floreffia, septembre 2022.
03.10.2022 -renversement du comité
à venir…