Des aigles embourbés dans le BW

"C'est pas grave si on perd, il faut juste qu'on joue à notre niveau." Bien que pénétrants comme le crachin de ce samedi après-midi, les mots à la mi-temps du président des aigles n'ont malheureusement pas laissé de trace longtemps.

« C’est pas grave si on perd, il faut juste qu’on joue à notre niveau. » Bien que pénétrants comme le crachin de ce samedi après-midi, les mots à la mi-temps du président des aigles n’ont malheureusement pas laissé de trace longtemps, à l’inverse des nombreuses ornières de tacle glissé de P-A qui ornent encore le terrain du Royal Ottignies Stimont.

Les aigles avaient pourtant bien commencé leur match contre les String Pénélope: aucune carte d’identité ne manquait, les ballons étaient au complet et, malgré le nom de l’adversaire, aucune irrégularité vestimentaire n’était relevée. Le début de partie était du même acabit (« ah qu’habit », référence aux strings, ndlr.) : un bloc compact, serein et bien organisé.

A la 20ème minute de jeu, c’est de la tête que les noir et or prirent d’ailleurs la tête, d’une œuvre de Romain. De main, il en fut fort question par la suite. Ce premier but donna des ailes aux aigles qui ne purent s’empêcher d’effleurer le ballon de leurs plumes. Les hands plurent plus que la pluie, heureusement sans conséquence grave.

La première vraie douche froide tomba à la 25ème minute de jeu. D’un penalty à percer les nuages, ce qui fit d’ailleurs arrêter la drache, les Pénélope firent trembler les (strings) ficelles de James. Ce premier coup de semonce eu le mérite de lubrifier les esprits… mais le ballon aussi qui, quelque minutes plus tard, pénétra malchanceusement entre les mains de James. Les Pénélope la tapèrent au fond. Ils s’appelent Pénélope et on n’est pas leur mère, après tout.

Peu après la pause, telle la boue aux godasses, les aigles recollèrent au score via une autre tête, cette fois de Fel. Les observateurs sur le banc et dans les tribunes bondées ne purent que reconnaitre : « en voilà une tête bien Fel ».

Malheureusement pour tous nos lecteurs et supporters, le reste de la deuxième mi-temps fut moins palpitante. Peu d’actions franches et des aigles moins concentrés sur leur proie. Ce manque de rapacité laissa de l’air aux Pénélopes qui purent ainsi cruiser (de Pénélope Cruise, ndlr.) et par deux fois profiter d’espace pour faire 4-2, dont un magnifique… tir de l’aigle de l’attaquant central des Stringués, très distingué.

Les aigles n’ont donc pas encore réussi à prendre leur vrai envol, ils se sont embourbés dans le BW. Mais malgré cette grisaille, notons deux coups de soleil. D’abord, un Farah intraitable a sein de son nid défensif, ou devrions-nous écrire de son aire de jeu. Et puis un vrai collectif qui a envie de se battre bec et ongles pour la suite du championnat.