Charlot-lo-lo ne boit pas que de l’eau

Charlot, frigorifié, et sobre...

Samedi 21 Octobre, sur le coup de 15h40, les mines sont déconfites. Les aigles viennent de subir leur première défaite de la saison et dans des circonstances rageuses (veuillez contacter M. Vinel pour plus d’info). Ils pestent en cœur. Contre la malchance, contre le sable répandu sur le terrain (sic), contre l’homme-morse ayant arbitré, mais surtout contre eux-mêmes. Tant de passes ratées, de mauvais choix, de glissades,…Ce n’était pas une équipe mais une somme de mauvaises individualités.

Si tous les aigles ne sont pas fiers d’eux-mêmes, le constat est encore plus dur pour Charlot. Entré à la mi-temps, il se sera senti seul devant. Très seul. Un problème symptomatique du quotidien de Charles.

En effet, sa douce moitié, venue spécialement pour tenter de relancer son chéri, nous a révélé que, comme chaque année, Charles vit très mal le passage au climat d’automne. Ayant grandi sur les contreforts de la méditerranée, Charles supporte mal les matins brumeux et les basses températures. D’humeur morose et mélancolique, Charles se réfugie alors dans l’alcool, dont il ne peut masquer les relans à chaque entrainement.

Le coach n’étant pas dupe, les conséquences sont directes : un temps de jeu qui se réduit à peau de chagrin entre dépannage dans les cages et non-titularisations. Malheureusement, loin de provoquer l’électrochoc voulu, cela pèse encore un peu plus sur le moral de « l’Architecte » (comme il aime se faire appeler sur un terrain et en dehors) et fait tourner un peu plus le cercle vicieux qui éloigne Charles de son meilleur niveau!

Les aigles étant, avant tout, une grande famille, les proches de Charles se sont dès lors organisés pour le soutenir. Ceux-ci l’invitent désormais régulièrement au Flamingo où Sylvain, derrière le comptoir, ne lui sert plus que des bières NA afin de le préserver pour le match du lendemain.