Historique

 

La Naissance de FOOTBALL CLUB ANHEE.

C’est le 22 décembre 1936 qu’est fondé le Football Club Anhée avec le matricule 2462.

A l’initiative de notre Curé, l’abbé Decaux, qui voulait réunir les jeunes du village dans la nouvelle salle « Dieu et Patrie » , Monsieur Emmanuel de Wouters prit contact avec J. Culot afin que celui-ci accomplisse les formalités administratives avec la fédération pour la fondation du F.C. Anhée.

Espérant installer le terrain au milieu du village, Monsieur de Wouters contacta plusieurs propriétaires de terrains, mais devant le refus de ces derniers, il se résout à installer le terrain sur une prairie appartenant à Monsieur Chevalier, entre le « Sanglier » et le Mazy, à côté du terrain 2 actuel, chaussée de Dinant.

Les postes de premiers président, secrétaire et trésorier furent attribués respectivement à Mr. Emmanuel de Wouters, Mr. Omer Collignon et Mr. Arthur Gaillard. Faisaient également partie de notre comité initial : Messieurs Léopold Henry, Roger Galler et Edmond Blondiau. La première équipe inscrite (11 premiers joueurs) était composée de : Jules Colin, Jean Bougelet, Désiré Bultot, Ferdinand Colet, Ernest Dubois, Ferdinand Gillain, Eugène Lovigny, Fernand Wiard (1er capitaine), Alphonse Roniat, Joseph Saint- Viteux et Emile Lovigny.

Cette fois, c’était parti pour de bon et l’histoire du F.C. Anhée pouvait commencer.

La montée vertigineuse.

Le club débute le championnat 37 – 38 en division 4. Les déplacements s’effectuent soit en train, soit dans la bétaillère de Joachim Henry ou dans le camion de Edmond Blondiau, courtier en bière.

D’emblée, le club possède une redoutable équipe et remporte le championnat pour accéder à la 3ème division régionale.

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Le club ne fait qu’un bond et se retrouve, l’année 1940, en division 2 régionale, correspondant à notre actuelle 2
ème provinciale.

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Entre-temps, le club est obligé de déplacer le terrain car les supporters ne cessent de casser les clôtures.

Il trouve, temporairement, asile dans la prairie de Mr. G. Jacmart (après le passage à niveau de chez C. Terwagne). Mais cet emplacement est loin du centre du village.

Sans transfert important, l’équipe, emmenée par O. Pirson, joue d’emblée les premières places.   C’est dans cette ambiance euphorique que F. Gillain écrit un poème relatant nos exploits. Cette chanson va rapidement devenir l’hymne du F.C. Anhée, chanté par les nombreux supporters.

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Enfin, le comité trouve un accord avec la direction de l’usine St. Joseph pour installer le terrain à l’emplacement actuel (terrain 2) et cela en échange de travaux et services divers.

A l’issue du championnat 42-43, la première place nous donne le droit de disputer le tour final pour la montée en division 2 provinciale (actuelle division 1).

Ce tour final nous oppose à Walcourt et Rochefort. Pour le déplacement à Walcourt, le chemin de fer met un train à disposition du club et nous sommes plus de 120 supporters pour aller à Rochefort. A l’issue de ces rencontres inoubliables et grâce à notre dernier succès 7 à 2 à Rochefort, le FC Anhée accède à la 2ème provinciale.

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En 7 années, le club vient de gravir les 3 échelons provinciaux. Jolie performance !

Hélas, la guerre ne permet pas au club de défendre sa place en provinciale, en effet les championnats sont suspendus. Plusieurs matchs amicaux sont organisés dont les recettes sont versées au Comité d’entraide aux Prisonniers.

Les derbys Anhée-Dinant en Provinciale.

La guerre, terminée, offre un triste bilan : installations entièrement détruites en août 44 par l’aviation alliée lors du bombardement du pont de Houx, équipe première presque totalement décimée. En effet, Colot et Rondiat sont morts prisonniers de guerre ; Gillain, Henry et Capelle ont été tués à l’Armée Secrète et Gerain blessé des suites de la guerre.

Néanmoins, le club reprend sa place en division 2 provinciale, au moment où le championnat 45-46 démarre. Oscar Pirson, qui avait fait les beaux jours de Namur-Sport et du Stade Louvaniste, entraîne l’équipe fanion. A cette époque, les derbys Anhée-Dinant font la une du journal « Le Bayard », et ce à juste titre, car ce match attire la toute grosse foule. Les gens, affamés de distractions après la guerre, se rendent au match comme à une fête. En avril 46, le derby rassemble à la « Casserole » 1200 personnes.   Quel bonheur pour le trésorier de l’époque !

Pour la petite histoire, nos « Citax » furent vaincus assez sèchement par les Copères : 0-4. En fin de saison, un jeune joueur de 16 ans se fait remarquer dans notre équipe : W. Fiévet ; mais de suite, il est accaparé par Namur-Sport qui, en échange, cède plusieurs joueurs (Lemmens, Martin, Janty).

Les « Citax » 46-47, avec en vedettes Janty et Jadoul, après un départ moyen, opèrent une belle remontée au second tour et préservent une fois encore leur place en provinciale.

 

Pour cette saison 47-48, le club change de président. Monsieur Emmanuel de Wouters, après 11 années de présidence efficace, laisse à son successeur, Monsieur Gaulthot, une trésorerie saine et une organisation bien en place.

Durant cette période, Monsieur de Wouters a surtout joué un rôle de médiateur, il a toujours essayé d’aplanir les conflits qui intervenaient entre joueurs et comitards, par des discussions franches avec les personnes concernées, lors de ses visites du jeudi soir.

Du point de vue sportif, cette année va encore voir le FC Anhée se maintenir de façon remarquable avec à la clef 2 victoires dans les derbys avec les « batteurs de cuivre » dinantais (0-1 à la citadelle et 4-1 au terrain de la Casserole).   De plus une ultime victoire 2-0 contre le C.S. Andenne clôture le championnat et laisse augurer d’une prochaine saison pleine d’espoir.

La suprématie mosane acquise l’an dernier, ne sera hélas, plus de mise cette saison 48-49 et cela malgré l’acquisition durant l’entre saison de joueurs tels que Vanderhaegen, Minne, Flostroy, Bodard et le français Collin. En effet, les « Citax » ont frôlé le pire : défaites successives, manque d’entente et d’esprit d’équipe en début de saison, placent l’équipe 1ère dans les sièges « descendants » à mi-championnat.   Heureusement, le deuxième tour sera meilleur et une victoire surprise 2-3 à Mettet, dans l’avant-dernier match de championnat sauve, une fois encore, le club de la descente.   Cependant, parmi l’équipe une majorité des joueurs est issue de transferts, ce qui grève fortement la situation financière du club.

Descente et place aux jeunes.

Les moyens financiers ne nous permettent pas d’empêcher les départs de Jadoul (Genval), Hayard (Rochefort), Bodart (Dinant) et Misson (Leuze). Et c’est donc avec une équipe sérieusement affaiblie que le club va entamer la saison 49-50.

Malheureusement, les prévisions pessimistes se confirment et les « orangés » ne peuvent éviter la culbute en division 2.

Loin de se laisser décourager par cette dernière saison catastrophique et la descente qui s’ensuivit, Messieurs Gauthot, Culot, Galler, et Collignon décident de donner leur chance aux jeunes joueurs locaux (Binamé(s), Henry, Pluymers, Georges). Pour encadrer ces jeunes, ils comptent sur l’expérience des plus anciens tels que Bietlot, Binamé Félix, Martin et Misson (de retour de Leuze).   Une seule acquisition : Jacobs (W. Namur).

Confirmant la confiance mise en eux, les jeunes « Citax » disputent une brillante saison 50-51 qui laisse augurer d’un avenir plus rose. Seule ombre au tableau, les suspensions des frère Binamé (Ad., Alph., Jos.) suite aux incidents du match Anhée-Falisolle du 18-3-51.

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Changement à la tête du club pour la saison 51-52, Monsieur Jules Culot succède à Monsieur Gauthot à la présidence.

Le club poursuit son opération rajeunissement : de nouvelles têtes apparaissent au cours des 2 saisons suivantes. (Dekonninck A., Dubois H., Léonard F., Matisse A., Moreau G.). Le Comité forme ainsi une équipe purement locale et ce qui ne gâche rien, cette équipe est parfaitement de taille à jouer un rôle dans ce championnat de division 2.

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Debout : R.Delfosse, A.Matisse, V.Henry, F.Binamé, H.Georges, F.Léonard, F.Georges.

Accroupis : J-M Delfosse, A.Rondeau, E.Misson, J.Moreau, M.Genon, H.Dubois.

En effet, la jeune équipe locale est réputée pour la valeur de son jeu et sa bonne technique, peu d’équipe lui résiste sur le terrain de la « Casserole ».   La base de ses bons résultats : l’esprit de clocher et la camaraderie.

Avec cette jeune équipe, le club va passer plusieurs saisons sans soucis. La formation senior joue pour une place dans la 1ère moitié du classement durant ces saisons 53 à 55. Au rayon des transferts, on note les arrivées de A. Hayard et M. Genon.

Pour la saison 55-56, on enregistre le retour de W. Fievet. Avec O. Pirson, comme entraîneur, l’équipe fanion va tenir le haut du classement et cela pendant 4 saisons.

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Notamment durant la saison 58-59, où, en ouverture, elle écrase Vencimont (futur champion) 3-0.

Cette saison se termine par une très belle troisième place avec la meilleure attaque de la série.   Le spectacle est assuré lors des matches à domicile !

Début des années 60, l’équipe fanion du club, en place depuis plusieurs années, ne connaît plus le même brio que ses devancières. La moyenne d’âge augmente et la relève ne suit plus, cela ne laisse rien augurer de très bon pour les années futures.

Les années sombres.

Malgré les prévisions pessimistes, le comité (formé de Messieurs Culot, Bertholet, Monhonval, Paulus, Fievet, Arte, Tahir, Puissant, Rondiat, Galler, Muraille et Lombet) ne recule devant aucun sacrifice.

En effet, l’éclairage électrique est placé au terrain, ce qui permettra l’organisation des entraînements et pour ce faire, un entraîneur de talent, en la personne de Lambert Engelen, est engagé pour la saison 61-62.

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Malgré ces sacrifices, le club va connaître quelques années de vaches maigres. La relève ne suit pas et les supporters se font de plus en plus rares.

Le travail de l’entraîneur ne portera pas les fruits espérés et il ne pourra éviter la relégation au plus bas des étages et cela pour la première fois depuis la naissance du club. Est-ce la fin des beaux jours du F.C. ANHEE ?

La nouvelle génération.

En 1965, et en vue de rebâtir une équipe locale capable de jouer le titre en division 3, Mr Culot convainc R.Lottin (FC Dinant) de prendre la fonction de joueur-entraîneur.

Plusieurs jeunes pointent le nez aux portes de l’équipe fanion (Colot, Delhaye, Lucca, Desmet, Laloux, Sacotte).

L’entraîneur les incorpore progressivement dans son équipe et les résultats de s’en trouvent que meilleurs.

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Ainsi, l’équipe senior termine le championnat 66-67 à la 3ème place derrière Hastière et Mareimbourg.

Elle échoue encore de peu pour la montée en 68 juste derrière Onhaye.

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Sur proposition du président du club, Mr Jules Culot, alors membre du Comité d’appel de l’Union Belge, président de l’Entente des clubs du Sud et de la commission provinciale d’études et du concours du « Jeune Footballeur », l’assemblée provinciale décide de porter de quatre à cinq le nombre de séries de division 3 pour ce championnat 68-69.

D’emblée, l’équipe locale impose ses vues à ses adversaires, avec la ferme intention de ne pas rater un des 3 sièges montants. Le championnat va se résumer à une lutte entre 3 équipes mosanes (Anhée, Entente Mosane et Yvoir) pour le titre car la montée est rapidement acquise pour ces 3 formations.   Les « orangés » vont échouer pour le titre à 2 points d’Yvoir mais avec la satisfaction d’avoir assurer le spectacle. En effet, sur les 30 matches de championnat, ils vont scorer à 130 reprises, ce qui fait une moyenne de 4,3 goals par match. Le club retrouve la division 2, après ces années de basse conjoncture, avec la ferme intention de ne pas faire l’aller-retour.

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Pour les retrouvailles avec la division 2, le club engage Charlot (Jambes) comme entraîneur-adjoint au côté de R.Lottin. Ces retrouvailles ne seront pas toutes roses car nous allons être terrassés par la guigne (joueures blessés, au service militaire, …). Malgré cela, l’équipe va tirer son épingle du jeu et terminer à une place honorable, compte tenu des déboires multiples.

Un deuil cruel va frapper le club à l’aube de la saison 70-71. En effet, notre président, Mr J.Culot va succomber à une cruelle et implacable maladie.

Le club perd non seulement un président mais aussi un fervent sportif qui était un des fondateurs du club en décembre 36 et qui depuis lors n’avait jamais abandonné, guidant le club avec compétence et dynamisme.

De plus, il avait gravi petit à petit les échelons de la hiérarchie au sein des comités de l’union belge de football.

Malgré cette énorme perte, le club poursuit sur la voie tracée par le regretté défunt. Après un petit intérim assuré par le vice-président Mr l’Abbé Warnier, curé d’Anhée, la fonction de président est reprise par Mr Yves Denis, pharmacien de la localité.

Du point de vue sportif, après un départ laborieux, les Sacotte, Desmet, Moreau, Pirson et consorts vont fournir un deuxième tour « fracassant » et échapper à la relégation sans problème. A noter en fin de saison, le 1er challenge « Jules Culot » est remporté par Onhaye qui bat Yvoir en finale 5 à 2. Anhée remporte le consolation 3 – 1 devant Assesse.

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Le Féminin Club Anhée.

 

En cette fin d’année, 71, une idée originale est lancée : former une section féminine au sein du club. Omer Colot, membre du comité et principal instigateur de cette idée, réunit 18 jeunes dames et demoiselles.

Et en février 71, pour la première fois dans la région, un match de football va opposer 2 équipes féminines, celles de Anhée et de Mettet. Malgré une défaite initiale 0-3, les jeunes filles ne se découragent nullement et sous la conduite de leur entraîneur Willy Fiévet, elles vont réussir de brillants résultats.

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Cependant, l’équipe féminine ne disputera jamais le championnat officiel et sera dissoute en 1975 suite à la défaillance de nombreuses joueuses pour raisons familiales.

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 Une équipe purement locale.

Une fois de plus, pour la saison 71-72, la confiance est faite aux jeunes éléments de la localité. Pour diriger cette jeune équipe, Willy Fiévet remplace R.Lottin au poste d’entraîneur. Si le début de championnat fut assez laborieux, les « orangés » vont ensuite opérer une brillante remontée. Le second tour est excellent et le club va rapidement se dégager de la zone dangereuse. L’équipe termine à une belle 4ème place, ce qui dépasse les espérances d’avant-saison.

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A noter, un premier titre provincial namurois remporté par l’équipe minime, vainqueur de Gembloux en finale par 4-1.

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Debout : Muraille, B.Pirson, Maranzan, Bodart, Dubois, JC.Pirson, Haquenne, Georges, Despret.

Accroupis ; Mc Clearn, M.Henry, Matisse, JL.Michel, F.Henry, Demeuse, V.Michel.

Le championnat 72-73 est dans l’ensemble satisfaisant pour le club, avec néanmoins un second tour moins brillant que la précédente année. Les hommes de W.Fiévet sont rapidement rassurés en ce qui concerne les places pour la descente et vont terminer le championnat en roue libre avec cependant de bons résultats contre les équipes de tête, grâce à une motivation supérieure.

L’optimisme est de mise pour la saison 73-74.   André Demeuse qui obtient de brillants résultats avec les jeunes depuis 2 ans s’est vu confié l’entraînement des séniors et le noyau s’étoffe de 3 arrivées : Piraux, Chalon et Marmagne.

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3 victoires d’entrée renforcent l’optimisme des dirigeants. Hélas, il faut rapidement déchanter ; les défaites se succèdent. Le fond de l’abîme est atteint à Biesme où l’équipe encaisse un 10 – 0. A mi-championnat, l’ équipe ne compte toujours que les 3 victoires initiales.   Certains joueurs ne veulent plus s’aligner, les entraînements sont peu suivis, la situation est grave. Mais le second tour va permettre à l’équipe d’assurer son maintien avec, notamment, 2 victoires dans les derbys contre Bioul que les hasards du calendrier avaient programmés à quelques semaines d’intervalles ( 3-2 et 2-4). En fin de saison, le Challenge J.Culot est organisé pour les cadets en récompense du titre que les protégés de Jean Muraille ont conquis en Championnat.   C’est Dinant qui remporte le challenge en battant les champions anhétois aux pénaltys.

 La descente aux enfers.

Pour l’année footballistique 74-75, on note le départ du jeune J.Colot pour Dinant et les arrivées de Grandjean et Petit.   Une fois de plus, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances de début de saison. Il faut attendre les dernières journées de championnat pour assurer un maintien longtemps compromis.

Pour la saison 75-76, le joueur entraîneur Grandjean a bien du mal à composer une équipe compétitive malgré les arrivées de Giot, Rondiat et le retour de Colot. Et ce que le club avait pu éviter depuis 2 ans, arrive cette saison : la culbute en divsion 3.

Le mal est vraiment profond et la saison 76-77 est véritable un calvaire : l’équipe ressemble fort à celle d’un café de Dinant et il est parfois difficile de réunir 11 joueurs. Le seul souci des dirigeants est d’éviter les forfaits et les amendes qui s’ensuivent. Lors du dernier match à Ciergnon, le comité décide de faire jouer la jeune équipe junior. Malgré la défaite 2 – 0 , l’essai est jugé satisfaisant. Place leur sera faite pour le championnat prochain.

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De plus, le club perd sa bonne vieille buvette en bois , entièrement détruite par le feu. Mais ce coup du sort aura un bon côté puisque, grâce à la bonne volonté de certains, une nouvelle buvette en « dur » est construite. De plus profitant de l’occasion, la buvette sera prolongée de beaux vestiaires munis de douches, remplaçant les vieux vestiaires en planches et les bassins en plastiques.

La merveilleuse saison 78-79.

Après une saison de transition et pour inaugurer ses nouvelles installations, le comité, n’ayant rien à perdre, décide de lancer dans le bain pour la saison 77-78 une majorité des jeunes issus de l’équipe championne en minimes en 72. Pour ne pas faire les choses à moitié, il engage un entraîneur, J-C Devos, venu de l’UBS Auvelais. Cela ne réussit pas trop mal puisque après un départ plutôt timide, la jeune équipe se permit de battre Hastière, leader invaincu après 19 matches, sur le score de 7 – 1 et de décrocher une deuxième place prometteuse pour l’avenir. De plus la nouvelle formation n’a plus connu la défaite de puis novembre 77, soit 14 matches.

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3me Provinciale 77-78

Debout : Landenne, Matisse, Georges, Rouyr, Puissant, Muraille, Haquenne.

Accroupis : J et B Lucca, Henry, Ja. Colot, Dubois, Jo. Colot, Scailteur.

Au départ de la saison 78-79, on note une seule arrivée, celle de J-M Colot (E.Mosane), et la confiance est conservée aux jeunes joueurs locaux sous la direction de JC Devos. Cette saison va être une des plus remarquables du club.   En effet, après un duel «épique avec Sommière et malgré la perte d’un pion important après seulement 10 matches

( S.Muraille, victime d’une déchirure des ligaments du genou ), l’équipe fanion remporte le titre de division 3 sans connaître la moindre défaite, empochant 47 points sur les 52 mis en jeux et scorant à 92 reprises.

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Equipe championne de Division 3 : 78 –79

Debout : Landenne, Muraille, Matisse, Georges, Rouyr, Denis, Jo. Colot, Devos.

Accroupis : Ja. Colot, F. Henry, Maranzan, D. Henry, Dubois, Haquenne, Lucca.

En plus du titre, le club remporte le challenge Vers L’Avenir avec 40 matches sans défaites, 33 étant suffisants, c’est-à-dire que entre novembre 77 et juin 79, soit 1 an et demi, aucune équipe n’est venue à bout de notre formation fanion. C’est le mercredi 20 juin que les joueurs reçoivent le trophée au restaurant de la Citadelle de Namur dans l’ambiance de fête que l’on devine.

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 A un point du bonheur.

 Après trois saisons de purgatoire, le club retrouve la 2ème provinciale avec une confiance renforcée dans ses jeunes.   Une seule acquisition, obtenue par conciliation, celle de L. Castellan d’Auvelais, ancien meneur de jeu de l’Union Namur, et un seul départ, celui de JM Colot, retourné à l’E.Mosane. Une bonne campagne de coupe ( éliminé en 1/8e de finale par Winenne ) laisse augurer d’un bon championnat.   Mais il faut ; hélas, déchanter car pour le 1er match, Vitrival stoppe la série de 40 matches sans défaites.

Le rythme de la division 2 est difficile à assimiler et après 9 matches, toujours aucune victoire et une dernière place. Mais le déclic se produit à Clermont lors de la 10ème rencontre ( victoire 0 – 1 ) et après un très beau 2ème tour, l’équipe termine à une honorable 5ème place, sans aucun tracas pour la descente.

Pour entamer la nouvelle saison 80-81, le club salue le retour de JC Colot et les arrivées de Th.Colot (Yvoir) et E.Bulfon, jeune attaquant de l’E.Tamines.

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Division 2 – 80-81

Debout : Th.Colot, Matisse, Jo.Colot, Castellan, Georges, Lucca, Devos.

Accroupis : Denis, Ja.Colot, Maranzan, D.Henry, Dubois, Bulfon, F.Henry.

Confiance est toujours faite à JC Devos comme entraîneur. Après le premier tour, l’équipe se situe à la 3ème place à 3 points de Thy-le-Château, tout en ayant connu la défaite à 3 reprises. Les jeunes joueurs vont accomplir une seconde partie de championnat époustouflante. En effet, ils vont prendre 24 points sur 28, avant la dernière journée, avec notamment une belle victoire sur le leader Thy par 2 à 0.

La seule défaite, ils la connurent sur le tapis vert. A Florennes, les décisions arbitrales (exclusion de Castellan après 10 min) provoquèrent l’ire des mosans, à telle enseigne que l’arbitre mit fin prématurément aux hostilités. Le comité provincial infligea un score de forfait au club et sanctionna JC Colot de 21 mois de suspension alors que celui-ci n’était nullement impliqué dans cette affaire. En appel, il fut blanchi et sa suspension levée.

Mais il restait un match à jouer. Avant ce match, l’équipe occupait la 1ère place ex-équo avec Thy, en cas de victoire des 2 équipes, un test match serait nécessaire pour connaître le montant en division 1. Cette rencontre à domicile contre Mettet, rassuré sur son sort, allait être maudite. La crispation et la malchance, 3 tirs sur les poteaux, allaient coûter le titre au club. Le nul 0-0, conjugué à la victoire de Thy, anéantit les espoirs de montée. Malgré l’énorme déception, le club était fier du formidable championnat réalisé par nos joueurs.

Le calme après la tempête.

 Pour les 2 saisons qui viennent 81-82 et 82-83, L.Castellan est promu joueur-entraîneur. Côté noyau, le transfert de Bulfon n’a pas été reconduit, mais le club enregistre l’arrivée de A. Colot (Yvoir) et J. Pierroux (Hastière). Lors de ces 2 saisons, le club jouera un rôle en vue en division 2, mais sans jamais réellement se mêler à la lutte pour le titre. Une 6ème et une 4ème place clôtureront ces 2 championnats.

Quelques brillants résultats cependant, avec notamment, en 81, une victoire à Jambes, leader invaincu et futur champion, par 0-1.

En août 82, un beau parcours en coupe de la province, avec une accession en ¼ de finale, nous ouvre les portes de la Coupe de Belgique pour la saison suivante. L’équipe est éliminée à Sorée sur un goal de dernière minute (2 – 1).

En championnat, la victoire 7-2 dans le derby avec Yvoir alimentera les conversations de buvettes.

Le tour final des descendants en 85.

Pour des raisons budgétaires, L.Castellan est remplacé au poste d’entraîneur par A.Demeuse et aucun transfert n’est réalisé.

En août, le coupe de Belgique emmène le club au CS Verviers, pensionnaire de promotion. Avec une équipe 100 % locale, la défaite est inévitable (6-1).

En championnat, après un bon début avec une victoire par 2-1 sur le futur champion Wépion, la formation fanion va perdre de son rayonnement et se confiner dans le milieu de tableau avec des prestations en dents de scie.

Pour la saison 84-85 , le club engage H.Lepère comme entraîneur. Ce seul engagement ne permet pas au club de retrouver son jeu et son lustre des années précédentes, et la chute vers le fond du classement se poursuit. Un championnat médiocre conduit l’équipe au test match avec Olloy pour déterminer laquelle de ces 2 équipes jouera les barrages pour la descente. Ce match, disputé à Mettet, sera perdu 1 – 2.

Le club est donc obligé de passer par les barrages avec Assesse et Auvelais pour sauver sa place en division 2. Motivés par l’importance de l’enjeu, les orangés vont gagner aisément ces 2 rencontres et conserver leur place en division 2 mais la côte d’alerte est atteinte et le club doit réagir sous peine de culbute future.

L’amorce d’un renouveau.

Un vent nouveau souffle sur l’équipe 1ère. En effet, le travail de Berry Lepère, les nouvelles acquisitions M.Evrard, les frères Lepère et M.Focant et l’éclosion de plusieurs jeunes vont permettre de passer un championnat 85-86 sans inquiétude et même de terminer à une honorable 6ème place. Il faut retenir, aussi, un remarquable parcours en coupe de la Province qui conduit l’équipe en ¼ de finale : Elimination à Grand-Leez (Division 1) sur le score de 3-2 après avoir mené 0-2 à 20 min de la fin.

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2ème provinciale 86-87

Debout : Fallay, Frérotte, B.Lepère, Loda, E.Dubois, Matisse, Georges, Haquenne, H.Lepère.

Accroupis : Henry, Romain, Simon, C.Dubois, Evrard, Lizin, Mazzier.

Le club entame la saison 86-87 avec le même noyau auquel viendront s’ajouter les jeunes qui s’affirment de plus en plus et prétendent aux places de titulaires.

Une fois de plus, la coupe de Belgique propose un déplacement à Sart (division 1 Luxembourg). Nouvelle élimination au 1er tour, 2-1, cependant le retour en coupe de la Province va gommer cet échec puisque le club accède aux ½ finales après avoir éliminé l’US Auvelais, ténor de division 1. Ces ½ finales, aller-retour, se jouent contre l’UR Namur, leader en promotion dans le cadre des festivités du 50ème anniversaire du club. Malgré un superbe match à l’aller, Anhée ne créera pas l’exploit et sera logiquement éliminé.

C’est le week-end du 28 au 31 mai 1987 que le club organise une grande manifestation pour fêter les 50 ans du club.   Une exposition à la maison des jeunes rassemble photos, affiches, vieux équipements, fanions et divers trophées.

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Le président Yves Denis inaugure l’exposition

Des matches d’anciens joueurs se déroulent tout le week-end et un grand souper au Complexe sportif permet d’offrir une plaquette souvenir à tous les affiliés du club depuis son origine.

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André Lambert, Trésorier, lors de la séance académique.

Pour la saison 87-88, c’est toujours Berry Lepère qui est au commande de l’équipe fanion. Ce sera une saison moyenne sans coups d’éclats.

A noter, la présence du jeune anderlechtois Luc Nilis lors de la remise de la St Nicolas aux jeunes joueurs du club.

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Extrait de « Vers L’Avenir »